Fondation Vasarely
Fondation Vasarely
http://fondationvasarely.org
Jas de Bouffan
13090 Aix-en-Provence
Tel : 04 42 20 01 09
Horaires :
Tous les jours sauf le lundi de 10h à 13h et de 14h à 18h
Accès en bus du centre ville d’Aix-en-Provence : Arrêt Vasarely ligne 2
Voiture : Parking à l’entrée.
Artistes exposés :
http://recyclism.com
The Printball, installation interactive, 2005
The Printball est un système de graffi ti robotisé. Il fonctionne comme une imprimante jet d’encre géante dont la tête d’impression est un pistolet de paintball. Ce pistolet est arrimé sur un module (contrôlé par une puce Atmel programmée en Basic) permettant des mouvements horizontaux et verticaux ainsi que le déclenchement des tirs. Cette puce reçoit ses instructions d’un programme réalisé en Max/Msp (PrintWare 6.0) permettant à l’utilisateur de charger un fi chier G.M.L et d’en déclencher la réalisation. La résolution (distance entre chaque impact) peut être ajustée si besoin.
http://pascualsisto.com
Salamander, installation vidéo à canaux variables, 2006
Salamander est une installation vidéo immersive. Salamander s’adapte et varie selon le lieu qu’elle occupe. Les images d’explosions, provenant de l’industrie du cinéma, sont recomposées et illuminent l’espace au rythme de leurs vibrations. Des sons d’explosions ralentis accompagnent les images.
Pascual Sisto est un vidéaste espagnol vivant à Los Angeles. Il a suivi des études de cinéma dans la tradition européenne, celle qui, selon ses propos ne joue pas des effets spéciaux. Or l’évolution de son travail montre une complexification croissante des images et des sons manipulés afin de soumettre la perception et les sens du spectateur à des expériences limites.
⬙ Antonin Fourneau / Manu Braun
http://atonews.blogspot.fr
http://decept.org
Antonin Fourneau et Manuel Braun ont très tôt collaboré sur divers projets liés au jeu lors de leurs études en art. Et c’est plus particulièrement à partir de 2005, dans le cadre du projet Eniarof, que leur collaboration s’est ancrée dans une forme de recherche autour d’une relecture du
gameplay des jeux vidéo comme forme esthétique tangible. Comment utiliser les rouages d’un jeu et son interface pour en produire une forme ?
Une démarche à la frontière de la sculpture, du design, de l’interaction et de la sociologie, avec une touche d’absurde.
Shooting in the rain, installation interactive, 2011
Qui n’a jamais, dans son enfance, tenu un parapluie comme un fusil de chasse en s’imaginant tirer sur des canards ? C’est ce qu’Antonin Fourneau et Manuel Braun vous proposent aujourd’hui : découvrir le plaisir mécanique que procure un tir en réinventant le bon vieux pistolet Zapper Nintendo en mode parapluie interactif.
http://eb-mm.net
Hold On, installation interactive, 2012
Entre cinéma et jeu vidéo, l’installation interactive Hold On permet de jouer et de naviguer au sein de séquences issues de films célèbres. The Shining, Old Boy, Rocky, etc. : autant d’extraits faisant référence aux différents genres vidéoludiques que le spectateur peut choisir puis contrôler à l’aide d’une interface de type arcade.
Alliant paradoxalement l’actualité de l’interaction au passé de l’enregistrement, le spectateur détermine en temps réel les gestes et les mouvements de l’acteur principal ainsi transmué en avatar. En manipulant le joystick, il rompt le flux de lecture originel du fi lm et en prolonge l’action. Jouant à la fois avec et contre le temps, le spectateur retarde l’inéluctable déroulement de la séquence jusqu’à son terme. À l’heure où les machinimas reproduisent l’expérience cinématographique à partir de jeux vidéo, Hold On propose donc précisément l’inverse : une expérience dynamique et ludique à partir du cinéma.
Cette installation a été réalisée dans le cadre d’une résidence M2F Créations.
http://babiole.net
De la musique industrielle dans les années 1980 (au sein du groupe Nox) aux cultures électroniques et numériques aujourd’hui, le travail de Cécile Babiole évolue de manière transversale, croisant les circuits de la musique et des arts visuels. Loin d’une pluridisciplinarité de mise, c’est le passage d’un langage à un autre, la contamination d’un code par un autre, ou encore le détournement de concepts et de techniques industriels ou domestiques vers le champ de la musique ou des arts plastiques, qui sous-tendent sa pratique. Qu’elles apparaissent dans l’espace public (rue, autobus) ou privé (galeries, salle de concert), ses dernières installations et performances interrogent avec singularité et ironie nos systèmes de représentation.
Bzzz ! Le son de l’électricité, sculpture sonore, 2012
Bzzz ! est une sculpture sonore qui tente de faire entendre et mettre en espace le son de l’électricité. Six générateurs de fréquences sont réalisés d’une manière délibérément rudimentaire ; faits de quelques composants électroniques basiques, ils permettent de moduler le courant électrique.
et ainsi de générer des vibrations sonores légèrement amplifiées. Le dispositif invite le spectateur à déambuler de l’un à l’autre et à expérimenter leurs frottements et combinaisons. En réinventant un générateur de formes d’ondes low tech et obsolète à l’heure du tout numérique, cette sculpture s’inscrit dans une réfl exion sur l’histoire des techniques, et essaye d’exprimer à sa manière un hommage au son analogique sans échantillonnage ni traitement, le son de l’électricité.
http://graffitiresearchlab.fr
Graffiti et technologie
Au-delà des bombes de peinture, pochoirs et autres oeuvres au marqueur, se développent des idées nouvelles et innovantes issues des nouvelles technologies et du hacking, entraînant avec elles des esthétiques nouvelles d’une part, et d’autre part des perspectives de communication autres ; mais aussi, et de manière plus significative, de nouveaux outils mis librement et gratuitement à la disposition de tout un chacun ainsi que des interactions et des ponts entre des domaines qui a priori n’avaient à l’origine strictement aucun point commun.
Du premier Graffiti Research Lab (G.R.L.)… aux G.R.L. du monde entier
Le Graffiti Research Lab est un collectif d’artistes et technophiles ayant vocation à élaborer des outils de création innovants afi n de redessiner l’espace urbain. Ses initiateurs sont Evan Roth et James Powderly qui, partageant un intérêt commun pour le graffiti et les technologies open-source, ont mis en place le premier Graffiti Research Lab en 2005 lors de leur résidence au centre d’art EyeBeam de New-York. Le G.R.L. a rapidement atteint une renommée internationale grâce à la qualité et à l’originalité des projets qui y ont été développés, parmi lesquels figurent les LED Throwies, le L.A.S.E.R. Tag et plus récemment EyeWriter, en collaboration avec OpenFrameworks et l’Ebeling Group, qui a remporté le Golden Nica au Prix Ars Electronica en 2010. Le G.R.L. initial a depuis été intégré à l’organisation à but non lucratif F.A.T. (Free Art & Technology).
Lorsque fin 2008 est publié sur www.instructables.com le manuel « How to start your own Graffiti Research Lab », incitant tout un chacun à fonder son propre G.R.L., d’autres collectifs (appelés cellules) voient alors le jour à travers le monde, notamment au Brésil, en Allemagne, au Japon, au Canada, aux Pays-Bas, en Autriche…
G.R.L. France
Malgré la présence en France d’une scène graffiti de haute volée à la renommée mondiale bien établie et, d’autre part, d’une communauté technophile importante et douée, il faudra attendre mai 2011 pour que naisse officiellement la cellule française du Graffi ti Research Lab.
Le groupe initial, constitué d’une douzaine d’artistes, designers, techniciens et chercheurs croyant tous fermement au pouvoir du hacking urbain et en la philosophie open-source, a depuis grossi ostensiblement pour regrouper à ce jour une trentaine de personnes oeuvrant dans des domaines aussi variés que l’électronique, le graphisme, le design et la programmation informatique. Leur nombre et la variété des compétences et des expériences de chacun font toute la force de la déclinaison française du G.R.L.
S’étant engagé à ne pas reprendre les projets ayant fait la gloire du G.R.L. pour s’orienter au contraire vers de nouvelles réalisations, G.R.L. France, l’un des plus dynamiques de par le monde, a en l’espace d’un an publié et documenté pas moins de 12 nouveaux projets et participé à 8 événements ou workshops.
Fondation Vasarely
Jas de Bouffan
13090 Aix-en-Provence, France